mardi 20 décembre 2011

-CONCOURS- Bellevue " LE CHIEN" de Lilian Gouttenoire et Maxime Teoli

Il faisait beau, j'étais dans un bois à Campagne un petit village à la campagne. Je regardais le ciel qui s'assombrissait quand un coup de tonnerre résonna. Je  me disais qu'il n'était pas prudent de rester ici, alors je rentrais chez moi. Quand je fus sorti du bois, un camion de pompier passa devant moi à une allure folle. Quand j'arrivais au bout de ma rue, je vis un camion de pompier similaire à celui que j'avais vu auparavant. Il était accompagné de deux voitures de police et d'une ambulance. Tous ces véhicules  étaient devant ma maison. Je me demandais ce qui se passait. Je vis ma mère, derrière la porte, en larmes. Quand elle me vit, elle marcha jusque moi. Elle me montra mon père. Il était à terre mort. Elle me dit ensuite avec une boule dans la gorge qu'il était mort en s'étouffant avec un morceau de viande. Je m'approchais de lui pour le voir une dernière fois quand je vis une morsure sur son cou mais je ne dis rien. Je ne croyais pas se qu'elle disait. Il n'était pas mort étouffé. 
La semaine qui suivi, il y eut les funérailles de mon père. Tout les campenois et les campenoises étaient à son enterrement. Mon père fut enterré au cimetière de  Leuy, une commune voisine de mon village. Je voyais le cimetière de ma chambre. Toutes les nuits je pensais à lui et je regardais sa tombe.
Au beau milieu d'une nuit, je fus réveillé par un gros grognement. Je regardais par la fenêtre de ma chambre quand je vis une grosse, silhouette qui rodait autour de la tombe de mon père. Cette silhouette était comparable à celle d'un gros chien.
A partir de se jour, j'entendais toutes les nuits des grognements, des aboiements. J'avais peur, je doutais, je ne savais pas se qu'était cette bête. Je voulais aller voir cette créature. Je me demandais si  c'était elle qui avait tué mon père. Le problème c'était que ma mère ne voulait pas que j'aille au cimetière la nuit et la créature ne sortait que la nuit. La semaine qui suivi, je partis  en douce de la maison vers minuit pendant que ma mère regardait la télévision. Quand j'arrivais au cimetière il était déjà minuit et demie. Depuis la porte du cimetière, les grognements se faisaient entendre comme si la bête était devant moi. Je regardais les tombes quand, tout à coup, je vis la créature mystérieuse, s'approcher de la tombe. Elle guettait les environ comme si elle avait peur que quelqu'un la surprenne.  Le chien que j'avais vu de ma fenêtre faisait environ deux mètres de hauteur et trois mètre de longueur. Je fus pris d'une frayeur atroce. Je repartais du cimetière en essayant d'être discret. Un aboiement me fit sursauter. Il m'avait repéré, alors je me mis à courir, courir comme si ma vie en dépendait. Je regardais une dernière fois derrière moi. Je voyais trouble et ne le distinguais plus.  Quand je fus arrivé près de la porte de ma maison, je fus pris de fatigue et tomba par terre. Ma mère me réveilla quand elle me vit étendu par terre devant la porte de la maison. Elle me demanda si tout allait bien. Je lui répondis que oui. En fin de matinée mon cou commença à me gratter, en le grattant je remarquai qu'il y avait du sang sur mes doigts. Je ne retournai pas au cimetière le soir même mais la semaine qui suivit. Ma mère me surprit en train d'ouvrir la porte et me fit aller me coucher. Je mis assez de temps à m'endormir car je pensais à l'image trouble que je vis en rentrant du cimetière. Je fus réveillé au beau milieu de la nuit par la porte de la maison qui claqua. Quelques minutes plus tard, la porte de ma chambre s'ouvrit en grinçant. Je me dis que s'était un courant d'air mais après avoir bien regardé, je vis une image trouble qui ressemblait à celle du cimetière. Je me cachai sous la couverture. Quelques secondes plus tard, je fus serré par ma couverture au niveau du cou. Je retirais ma couverture quand je vis toujours la même image mais au bord de mon lit cette fois. J'essayais de l'attrapé quand ma main fut retenu par une force invisible. Je voulu crier mais je ne pus car mon cou me faisait mal. De toute façon, il était trop tard. La force invisible m’étranglait et me mordait. Je mourais.
Quand ma mère rentra pour me réveiller le lendemain, elle poussa un cri d’épouvante ; elle me retrouva mort avec du sang séché sur le cou. Elle s’approchait de moi quand la force invisible la poussa sur moi, l’étrangla et la mordit. Elle était morte comme moi.