mardi 3 janvier 2012

Concours de Nouvelles fantastiques - Louis Querbes - Le stylo plume


En ce matin de printemps 1960, John Stewart homme très correct, bien vêtu et cultivé , sortit de chez lui pour se rafraichir et humer l'odeur de la végétation de Central Park. Central Park est un endroit couvert de parterre de fleurs et toutes autres sortes de verdure en plein cœur de New-York. Jonh Stewart aimait ce lieux bénit qu'était New-York, bénit pour les emplois, pour les commerces et pour l'inspiration. L'inspiration car celui-ci travail dans l'art , dans l'écriture pour être plus précis , de plus il connaissait un grand succès depuis plusieurs années grâce notamment à des thèmes axés sur son enfance et autre registre futuriste .On se moquait par exemple de son invention contenu dans son roman << la vie derrière la porte>> un '' téléphone'' sans fil , tenant dans une main et pesant moins de 200 grammes. Outre l'écriture John Stewart n'avait aucune passion , celui-ci affrontait la solitude en se remémorant les pensées de sa femme , et exécutait au quotidien des actions lui rappelant la défunte. Cependant il n'abordait jamais le sujet de sa femme à autre personne que lui même. Cette à cause de cette vie noire et sombre qu'était la sienne qu'il exécutait des thématiques aussi horrible et terrible et qu'il réservait des destins aussi funeste à ses personnages. Dans ses écrits Stewart donnait lieux à une fascination de la mort presque malsaine qui entrainait la population adorant ses romans dans presque peur de la folie de ses écrits et donc par extension lui-même .Du reste celui-ci connaissait l'ampleur de la peur des lecteurs et se savait malade, ce qui ne fit qu'aggraver son sentiment de solitude .Stewart cependant demeurait assez aisé et logeait dans un loft de 110 mètres carrés en plein cœur de Manhattan,il y avait installé son bureau (qui prônait la plus grande de pièce du luxurieux appartement style art/décoration) de sorte à avoir une splendide vue sur The big apple » à l'aide d'une grande baie vitrée .Autour de midi, il arrêta de finaliser ses brouillons qui sont pour lui comme des esquisses pour un peintre,Stewart avait ses doigts engourdis par le trop plein d'efforts .Il s'avachit sur son canapé et prit une cigarette .quelques temps après, il se remit à écrire puis, dans un profond soupir,la plume de son stylo cassa. A ce moment,un crie vint perturber la mégalopole,une magnifique plume Sheaffer de 1938 limitée à seulement 122 exemplaires, cassé de cette manière:
« Quel idiot ! » pensa t-il.
Il alla faire réparer son stylo chez un expert qu'il connaissait parfaitement puisque ce ne fut point la première fois qu'il le cassait.



Deux jours après,il récupéra sa plume de collection parfaitement recoller comme d'habitude . Selon les jours,les écrivains sont plus inspirés que d'autre,ce jour-ci Stewart écrivit comme jamais,jouait avec sa plume comme joue un enfant avec un ballon et s'amusait à imiter le visionnaire.
Il traita par exemple d'une chute de building en l'année 2001 (des tours jumelles allé savoir il eut l'idée d'inventé cela ) ou d'un immense crack boursier et le début d'une gigantesque crise financière .Cependant,les nuits étaient affreuses et Johnny (comme l'appelait sa femme) rêvait des épreuves que les hommes surmonteraient dans tous les détails glauques qu'il soit. Cependant, Stewart dormit mal à cause du tic-tac de la pendule qui ne le gênait pourtant pas d'habitude lui posa quelques problèmes qui ne faisait pas que l'émoustiller mais l'envahissait lui causant une grande migraine . Plus tard, la lueur blafarde de l'ampoule illumina la chambre. John ne put en résoudre que peu de chose mais pensa à un dysfonctionnement du courant éclectique assez courant en cette époque venteuse. Et les nuits se répétèrent jusqu'au jour ou lui vint en pleine nuit le besoin d'écrire. Cependant il ne trouva point sa Sheaffer, protestant encore à une hypothèse rationnel. Tantôt réapparaissait et redisparaissait et chaque fois revenait cette crainte. Stewart ne dormait plus , puis en pleine nuit un effleurement léger l'effleura, il eut le souffle coupé et vit une épaisse fumée grise lui montrant la direction du bureau, le stylo n'était pas la. Et ce cycle continua une semaine environ , la plume de collection ne réapparaissait toujours pas. Chaque fois qu'il sortait dehors , il était pris de fièvre et de haut le cœur qui s'en allais en rentrant dans son logement, il était happé par l'objet disparus. Celui-ci se mit à l'idée de rester suffisamment longtemps dehors pour se libérer du maléfice qui l'emprisonnait. Malheureusement pour lui il failli succomber de ses blessures , en particulier un oeudème très intéressant dans le fait ou New-York n'est pas en altitude. Il se réveilla à l'hôpital et ses efforts ne furent pas vain. A cause du choc le mal disparus et ne fut pas déranger de nouveau . Cependant on ne sait toujours pas si il eut rêvé ou pas. Son cas fut étudié par de grand psychologue et expert en neurologie , ce pauvre homme était tout à fait dépressif au plus au niveau et son choc dut certainement à un chauffard selon les médecins (car on l'avait retrouvé sur la chaussée étendu de haut en bas sur le sol n'arrangeait pas son témoignage.
40 ans plus tard, il relu son livre « Crash dans tous les sens » et regarda la fenêtre du haut de 50 étage dans son nouvel appartement. Et vit soudainement un avion fonçant tête baissé comme un taureau chargeant sur « The Twins Tower » et vis dans sa main gauche la fameuse plume Sheaffer. 

Boris & Guillaume