Mathew se réveilla il sortit de son lit en somnolant, il s’habilla avec une lenteur de limace et alla prendre son petit déjeuner.
Il vivait à Londres dans le Kent dans une jolie maisonnette aux volets bleus, sa mère travaillait dans une banque et son père était comptable.
Il y avait une heure qu’il était réveillé, il prit son sac et sortit. Le bruit des voitures était assourdissant et l’odeur des pots d’échappements insupportable. Il bouscula un homme vêtu d’un grand manteau noir et d’un chapeau haut de forme, celui-ci laissa tombé en un petit bruit imperceptible u petit carnet noir. Mathew le ramassa, il dégageait une inexplicable attirance, il ne pouvait plus en détaché le regard. Il se retourna pour le tendre à l’étrange homme en noir, mais une trainée de fumée noire était apparu et l’homme avait disparu. Mathew ne comprenait rien ? Etait-il toujours endormi ? Ses yeux se redirigèrent sur le carnet, son cœur se mit à battre à tout rompre, le temps passait, l’aiguille de sa montre avançait plus vite de façon anormale. Il décida de jeter carnet dans la première poubelle qu’il aperçu plus loin dans la rue…
Il arriva en retard au lycée et pu obtenir un billet de retard en prétextant une panne de bus. Une fois assis dans sa classe, un peu rassuré d’être arrivé, il enfonça sa main dans son casier et sa respiration fut coupée, il sentait sous ses doigts la couverture effritée du carnet noir.
Après un moment de panique il commença à se dire qu’il devait y avoir une explication rationnelle à cela, quelqu’un avait le même carnet et l’avait rangé par erreur dans son casier. Mathew décida de le laisser dans son casier et que cette personne allait venir le récupérer.
Mais plus les heures passaient plus cette idée semblait improbable, le carnet avait un pouvoir.
Le soir venu, à la lumière blafarde de sa lampe de travail, Mathew ouvrant son tiroir découvrit avec horreur le carnet. Le carnet l’avait suivi toute la journée… Il décida de l’ouvrir, ses mains se crispèrent, il se mit à trembler. Il découvrit à l’intérieur d’étranges consignes. Elles étaient écrites avec des signes incompréhensibles des sortes de hiéroglyphes, pourtant en essayant de traduire il se rendit compte qu‘il pouvait tout comprendre, comme si les mots s’affichaient seuls dans sa tête. Les mots lui disaient : « Si tu me fais confiance, je te sauverais ».
Mathew ne comprenait rien, qu’est ce que cela voulait dire ? Malheureusement il comprit très vite ce qui se passait car dans les semaines suivantes, ses parents moururent d’un accident de voiture, sa petite amie attrapa une maladie inconnue et son meilleur ami disparu sans donner aucune nouvelle.
La vie de Mathew était devenu un cauchemar toutes les personnes auxquelles il tenait avaient disparu, il n’avait personne à qui parlé, la terreur et l’angoisse faisait partie de son quotidien. Un matin en se regardant dans la glace il lui sembla qu’il rajeunissait, il éprouvait une sensation bizarre, le carnet commençait à prendre possession de lui. Il n’avait plus de gout à rien, la vie était insupportable. Plus les jours passaient, plus Mathew devenait insensible aux autres, les malheurs ne le touchaient plus, il était en train de perdre son âme.
Il avait le teint très pale, il ne mangeait presque plus rien, c’est comme si il était en train de disparaître. Il ne faisait plus partie de la réalité humaine.
Avait-il perdu la raison ? Etait-il toujours en train de dormir ? Etait-il en train de mourir ? Etait-il mort ?
Malheureusement non, Mathew avait été absorbé par le carnet noir.