jeudi 5 janvier 2012

Concours de Nouvelles Fantastiques - Louis Querbes - Le carnet noir.

Mathew se réveilla il sortit de son lit en somnolant, il s’habilla avec une lenteur de limace et alla prendre son petit déjeuner.
Il vivait à Londres dans le Kent dans une jolie maisonnette aux volets bleus, sa mère travaillait dans une banque et son père était comptable.
Il y avait une heure qu’il était réveillé, il prit son sac et sortit. Le bruit des voitures était assourdissant et l’odeur des pots d’échappements insupportable. Il bouscula un homme vêtu d’un grand manteau noir et d’un chapeau haut de forme, celui-ci laissa tombé en un petit bruit imperceptible u petit carnet noir. Mathew le ramassa, il dégageait une inexplicable attirance, il ne pouvait plus en détaché le regard. Il se retourna pour le tendre à l’étrange homme en noir, mais une trainée de fumée noire  était apparu et l’homme avait disparu. Mathew ne comprenait rien ? Etait-il toujours endormi ? Ses yeux se redirigèrent sur le carnet,  son cœur se mit à battre à tout rompre, le temps passait, l’aiguille de sa montre avançait plus vite de façon anormale. Il décida de jeter carnet dans la première poubelle qu’il aperçu plus loin dans la rue…
Il arriva en retard au lycée et pu obtenir un billet de retard en prétextant une panne de bus. Une fois assis dans sa classe, un peu rassuré d’être arrivé, il enfonça sa main dans son casier et sa respiration fut coupée, il sentait sous ses doigts la couverture effritée du carnet noir.
Après un moment de panique il commença à se dire qu’il devait y avoir une explication rationnelle à cela, quelqu’un avait le même carnet et l’avait rangé par erreur dans son casier. Mathew décida de le laisser dans son casier et que cette personne allait venir le récupérer.
Mais plus les heures passaient plus cette idée semblait improbable, le carnet avait un pouvoir.
Le soir venu, à la lumière blafarde de sa lampe de travail, Mathew ouvrant son tiroir découvrit avec horreur le carnet. Le carnet l’avait suivi toute la journée… Il décida de l’ouvrir, ses mains se crispèrent, il se mit à trembler. Il découvrit à l’intérieur d’étranges consignes. Elles étaient écrites avec des signes incompréhensibles des sortes de hiéroglyphes, pourtant en essayant de traduire il se rendit compte qu‘il pouvait tout comprendre, comme si les mots s’affichaient seuls dans sa tête. Les mots lui disaient : « Si tu me fais confiance, je te sauverais ».
Mathew ne comprenait rien, qu’est ce que cela voulait dire ? Malheureusement il comprit très vite ce qui se passait car dans les semaines suivantes, ses parents moururent d’un accident de voiture, sa petite amie attrapa une maladie inconnue et son meilleur ami disparu sans donner aucune nouvelle.
La vie de Mathew était devenu un cauchemar toutes les personnes auxquelles il tenait avaient disparu, il n’avait personne à qui parlé, la terreur et l’angoisse faisait partie de son quotidien. Un matin en se regardant dans la glace il lui sembla qu’il rajeunissait, il éprouvait une sensation bizarre, le carnet commençait à prendre possession de lui. Il n’avait plus de gout à rien, la vie était insupportable. Plus les jours passaient, plus Mathew devenait insensible aux autres, les malheurs ne le touchaient plus, il était en train de perdre son âme.
Il avait le teint très pale, il ne mangeait presque plus rien, c’est comme si il était en train de disparaître. Il ne faisait plus partie de la réalité humaine.
Avait-il perdu la raison ? Etait-il toujours en train de dormir ? Etait-il en train de mourir ? Etait-il mort ?
Malheureusement non, Mathew avait été absorbé par le carnet noir.

Augustin, Corentin et Valentin

mardi 3 janvier 2012

Concours de Nouvelles Fantastiques - Louis Querbes - La punition

Bonjour, je m’appelle Amandine De-La-Haute-Cour-Edwige et je suis l’héritière d’une fortune colossale. En attendant mes dix-huit ans, mes parents me force à suivre les cours dans un internat d’excellence parisien. Les seules choses pour laquelle je suis bien là-bas sont : mon copain James et ma meilleure amie Caroline. A excusez-moi mais mon nom est prononcé par le haut-parleur : je dois me rendre dans le bureau du directeur. Au secours !
*
« - Mademoiselle De-La-Haute-Cour-Edwige, encore une de vos âneries d’adolescente rebelle ! Mais enfin, pourquoi avez-vous frappé Caroline ?
- …
- Répondez-moi !
- Je suis désolée.
- Ce n’est pas la première fois de l’année, vous êtes ici dans un internat d’excellence. Faites vos valises, vous irez dans une chambre à part, au fond du bâtiment.
- Oui, monsieur.
- Monsieur qui ?
- Monsieur le directeur. »
*
Une heure plus tard, je découvris ma nouvelle chambre, elle était très sombre et le parquet grinçait, je n’avais jamais vu cette partie de l’établissement. Je ressentis un frisson qui me parcouru le dos…
James frappa à la porte.
« - Je peux entrer ? demanda t-il.
- Ouais… répondis-je. Je n’avais pas envie de lui parler, je ne me sentais pas à l’aise dans cette chambre.
- Ça va ?
- A ton avis ?
- Oh, je ne pensais pas trouver une chambre aussi vieille dans ce collège.
-Tu as les yeux tout rouges !
- Non, tu rêves.
La seule ampoule de la pièce s’éteigna. James alla allumer la lumière, cette dernière se ralluma avant qu’il touche l’interrupteur !
- Bizarre cette chambre ! s’exclama t-il.
- Tu avais quelque chose à me dire ?
- Je venais juste me faire pardonner pour ce matin. Je ne sors pas avec Caroline. C’est toi que j’aime !
- Ouais …
- Je ne suis pas assez convainquant ?
- Je te jure, tu as les yeux rouges !!
- Amandine s’il te plaît, arrête de changer de sujet.
La lumière disjoncta et se ralluma immédiatement. James ne fut pas surpris. J’avais de plus en plus peur.
- Que faut t-il que je fasse pour me faire pardonner ?
- Tu m’aimes ?
- Mais oui ! »
Il m’embrassa et quitta la pièce. Je commençais a rangé ma valise dans la vieille armoire, quand tout à coup la porte claqua. Je me mis sur mon lit, j’étais terrorisé à l’idée de dormir dans un nouvel espace que je ne connaissais pas.
En me couchant dans mon lit, je fus surprise de trouver un petit carnet sous mon oreiller. J’ouvris le carnet, et je vis des dessins de combat entre des gens aux yeux rouges ayant la peau blanche. A la fin du carnet il était écris     « GARE A VOUS », J'appela Caroline tremblotante, bien que ce n'étais pas la personne à qui j'avais envie de me confier, mais elle était la seule à pouvoir me croire :
« - Viens ! A l’instant où je raccrochai, James entra en criant:
- Qui y a t'il ?
- Je croyais avoir appelé Caroline !
- Oui, mais j'étais dans le couloir. Caroline entra.
- Que se passe t-il ?
- J'ai peur seule dans cette chambre... Haaa, vos yeux deviennent rouges !
- Amandine, tu délires ! Nous allons rester avec toi ce soir. Annonça Caroline.
- Merci, mais je vais aller me coucher, et ça ira mieux demain.
- Tu es sûr ? Demanda James.
- Oui. » Répondis-je.
James et Caroline sortirent de ma chambre poussiéreuse.
En allant me coucher, je sentis quelque chose me toucher l'épaule, mais trop fatigué je n'y prêtai pas attention.
Cinq minutes plus tard, quelque chose m'attrapa, et je vis deux ombres familières. Les ombres se rapprochèrent, et je vis clairement Caroline et James, les yeux rouge sang. James approcha et me dit:
« - Toujours les yeux rouges ? Sous le fait de l'énervement je me débattais en donnant des coups de pieds et de poings. Caroline me dit :
- Fais attention à ce que tu fais... »
Une autre personne terrifiante aux yeux rouges s'approchait de moi. J'étais terrorisée, James me tenait les bras en arrière et l'autre étant très musclé me fixait les pieds au vieux parquet, qui allait bientôt cédé sous les coups que je donnais. Caroline préparait une sorte de potion en me regardant d'un air joyeux. Je me mis à hurler et me débâta de toutes mes forces, James me lâcha enfin, et le parquet céda. Nous nous retrouvâmes dans une cave pleine de bocaux de sang ; Caroline approcha vers moi avec une aiguille je me mis à crier :
« - Ne me toucher pas ! Mais ils ne m'écoutèrent pas, James m'attrapa les bras et me dit :
- Il est trop tard pour reculer.
- Le cou ou le bras ? Tu mords ou je pique ? Demanda Caroline à James.
- Ne me toucher pas ! Répétais-je en pleurant toutes les larmes de mon corps.
-Tu as peur ? Demanda l'homme qui me tenait les pieds avant que le parquet cède.
- Je mords ? » Dit James.
Je me mis à hurler plusieurs fois, et a essayer de bouger mais en vain. James se transforma devant moi : ses yeux devinrent d’un rouge très foncé, comme ils n’avaient jamais été et ses canines très pointues. J'étais en panique total, mon cœur battait la chamade. Les deux hommes ne me tenaient plus, mais j'avais tellement peur que je ne pouvais plus bouger. Tous les trois se parlaient, mais sous l'emprise de la panique je n'entendais rien. Je les distinguaient à peine, et j’avais les paupières semi-ouvertes. Je ne sentais plus mes muscles. J'avais la sensation d'être dans un brouillard profond,  je sentis quelque chose dans mon cou et à ce moment là j'ouvris les yeux. J'avais l'impression d'être dans un hôpital, je ferma les yeux et les rouvris, j'étais belle et bien dans un hôpital. James et Caroline me regardaient, des poches de sang avec marqué A+ (mon groupe sanguin) dessus étaient accrochées sur un portant à côté de mon lit. Une infirmière s’approcha et me dit :
« - Amandine, tu manques de sang. » 

Louisette & Sophie

Concours Nouvelles Fantastiques - Louis Querbes - Le miroir des tourments


Lundi 4 mars 2011
Le réveil sonna 6h00 et comme tous les niçois, je m'apprêtais à partir au travail. Je pris un bol de café, je me préparai et me mis en route.
 En effet, mon travail occupait une grande place dans ma vie et c’est sans doute pour cela que je restais durablement célibataire. Mais, je pensais plutôt que la véritable raison était que j’avais peur d’être avec une femme, car je vivais dans la crainte perpétuelle que mes hallucinations visuelles dont j’étais victime à mon adolescence réapparaissent.
  Je me rendis donc à mon cabinet où j’étais architecte et je trouvai ma place de parking occupée par le même modèle de voiture que moi, je cherchai donc une autre place. J'entrai dans mon bureau. Là, je trouvai mes plans personnels conçus la veille dispersés de toute part sur mon bureau. La fenêtre était ouverte et des feuilles volaient dans la pièce. Quand je vis mon patron avec qui j’entretenais aussi une relation amicale, je pensai de suite à une mauvaise blague. Il s’écria :
 « Comment ça va ce matin, Philippe ?
- Bien ! Mais je constate que vous avez de l'humour !
- Ho ? Je ne vois absolument pas de quoi vous parler. Bon passons aux choses sérieuses ! Hier, un homme m’a appelé sous le nom de José de Cavala et m’a demandé de faire les plans de sa future demeure mais l’ennui, comme tu le sais autant que moi, c’est que je travaille sur une affaire pointilleuse et délicate. Je dois par conséquent rester ces derniers jours au cabinet or, l’offre faite par monsieur de Cavala se trouve à Paris. Alors…Disons que j’ai pensé à toi….
- A moi ! ! ! Mais c’est impossible… Enfin ! J’ai une vie moi aussi !
- Allons, vas, tu es célibataire et sans enfant donc tu es beaucoup plus disponible que moi… D’ailleurs tu apprendras que le mot impossible n’existe pas et de plus le billet de train a déjà été réservé pour demain, 8 heures, à ton nom. »
Je me retournai, contrarié, les yeux rivés au sol. Toute ma journée fut occupée par le rangement de mes fichus plans dont certains étaient déchirés. Je rentrai chez moi, abasourdi. Je préparai  ma valise lentement et me couchai.

Mardi 5 mars 2011
 Le lendemain matin, le réveil sonna 6h00 et comme à mon habitude je bus un bon café bien chaud, je me préparai, je pris ma voiture et arrivai à la gare. Là, je ne sus si s’était parce que j’étais contrarié ou fatigué mais ma tête se mit à tourner et je ne pus rester debout. Je m’assis donc et là, j’eus comme une hallucination. Je vis un homme qui me ressemblait fortement. Il était grand, brun avec plusieurs plans à la main et je vis avec stupeur qu’ils étaient destinés à monsieur de Cavala. Je fouillai instantanément ma mallette et je remarquai avec crainte que les plans n’y étaient plus. Je repris donc mon souffle, cherchai le numéro du quai et pris l’escalator. J’attendis 20 bonnes minutes avant que le train arrive. A cet instant, je me trouvai une place assise où je pus lire le journal et prendre un croissant que j'avais pris soin d'acheter la veille. Soudain, un second malaise me prit mais cette fois il dura davantage. Je fus pris par de violentes hallucinations qui me parurent cependant réelles. Ma tête tournait et je n’arrivais pas à distinguer nettement les personnes autour de moi. Ces vertiges durèrent très longtemps et auraient pu d’avantage continuer si le train ne s’était pas arrêté avec la voix d’une femme disant promptement :
 « Mesdames, messieurs vous êtes arrivés à la gare de Lyon… »
Je descendis du train. Mes jambes étaient lourdes et j’arrivais à peine à faire un pas devant l’autre.
En effet, comme mon patron me l’avait indiqué, mon hôtel se trouvait juste en face de la gare. A peine étais-je arrivé que la porte s’ouvrit, on me salua et m’indiqua le numéro de ma chambre. Dès que j’entrai dans celle-ci, je posai mes bagages et m’allongeai sur le lit. Au départ ce fut pour vérifier s’il était confortable mais je m’endormi  finalement pour la nuit.



Mercredi 6 mars 2011
 Heureusement, je me réveillai à 6h00 sans avoir mis mon réveil. Cependant, je m’empressai  de me rendre chez José de Cavala où j’allais passer la journée à étudier des plans.
Quand j’arrivai chez lui je n’arrivai pas à distinguer la maison. Une sorte de lueur blafarde entourait celle-ci. Malgré cette lueur je vis avec effroi que l’homme que j’avais cru voir dans la gare était là, les plans à la main discutant avec José de Cavala. Instantanément, j’accourus vers mon client et tentai de récupérer l’affaire. Mais cet homme que je ne connaissais pas  riait et nerveusement je me mis à rire. Je me présentai rapidement et je vis avec stupéfaction  que les deux hommes continuaient à parler sans remarquer ma présence. Monsieur de Cavala s’adressa à l’homme en ricanant :
« Ah mon bon Philippe je sens que nous allons nous entendre. »
 Je me mis à paniquer, mon corps tremblait et avec une colère effroyable, je m’écriai :
« MA…… MAIS JE SUIS PHILIPPE, J’AI CONCU VOS PLANS HIER, CHEZ MOI ! MAIS OU REGARDER VOUS ? JE SUIS LA, LA, LAAAA ! ! ! » 
Ne sachant plus quoi penser je m’en allai, désemparé, me changer les idées. Afin de me détendre et d’oublier ce malentendu je décidai  de profiter de la beauté de la ville pour cultiver ma pensée architecturale.
Je pris la voiture et  me dirigeai vers Versailles où je voulus visiter la célèbre salle du Palais des glaces. En effet, tous mes amis du métier m’avaient conseillé de visiter cette fameuse salle. Malgré ma colère, je pris grand soin de ma tenue : je mis mon costume gris anthracite avec ma cravate blanche et je cirai mes chaussures de cuir noir et partis.
 Arrivé dans la salle, je ressentis un petit frisson qui en soi n’était pas si désagréable mais une seconde fois je sentis un léger frôlement comme si quelqu’un me tapotait sur l’épaule pour que je me retourne mais par pudeur de moi-même je continuai à marcher. Ce frisson me reprit encore derrière le dos mais je ne me retournai pas, c’était comme une attirance enfantine. Sans que je puisse l’avouer la peur venait petit à petit en moi et au bout d’un certain moment ce n’était plus la peur qui s’emparait de moi mais une terreur affreuse. Aussitôt, je revis dans la salle l’homme qui était chez monsieur de Cavala, habillé comme moi. Cependant, je n’oubliais pas la raison pour laquelle j’étais venu, qui était de contempler la beauté des lieux. Je regardais alors les différents miroirs, tous aussi beaux. En regardant l’un d’eux, je vis une seconde fois cet homme qui me paraissait étrange. Il serrait ses poings et l’on voyait sur son visage une humeur coléreuse. 
Gêné,  je détournai mon regard vers le sol et m’aperçus avec terreur que mes poings étaient serrés et que je n’arrivais pas à contrôler mes gestes, j’accomplissais exactement les mêmes que cet homme. Là, le cherchant du regard je l’aperçus à coté de moi. Nous nous regardâmes tous deux en fixant le miroir d’un air désemparé et nous remarquâmes que sur nos visages trônait une même expression de crainte. Nous étions tellement terrorisés qu’aucun mot  ne sortait de notre bouche. Nos yeux ne se fermaient pas et devenaient rouges comme le sang. Je le regardais et je s’avais que mon visage était semblable au sien et je pense que c’était la raison de ma peur et aujourd’hui je ne sais pas encore décrire cette horrible scène, ma vie n’existait plus.
 Cette journée commençait à être fatigante et longue alors je décidai de rentrer chez moi mais j’hésitai cependant à prendre la voiture car je me sentais très mal, j’étais fatigué et ma tête tournait mais je rentrai quand même à mon hôtel.
Arrivé dans ma chambre, je me laissai tomber sur mon lit comme une pierre, pris la télécommande de la télévision et l’alluma. La première chaine que je mis fut un film d’horreur mais je n’avais pas besoin de cela pour terminer cette épouvantable journée. Je changeai alors cette chaine et regardai les informations.
Soudain, je remarquai avec effroi et stupéfaction que la une des informations concernait le palais des glaces. La présentatrice dit ainsi :
« Aujourd’hui, mercredi 6 mars 2011, j’ai le regret de vous annoncer qu’une célèbre salle d’un monument de Paris a été saccagée et que par conséquent les visites y seront interdites. En effet, les miroirs du palais des glaces ont été violemment brisés. Les autorités locales ont déjà plusieurs suspects mais, tout porte à croire que  cet homme, un architecte célibataire serait le coupable. Ainsi, Tous les moyens seront mis en œuvre pour élucider cette affaire.»
A la vue de la photo, mon visage devint pâle et je crus que mon cœur m’abandonnait. L’homme qui apparut à l’écran était soit moi, soit l’homme qui était à mes cotés et j’en fus terrorisé. Je remarquai avec crainte que je ne savais plus comment c’était passé ma visite au palais des glaces. Soudain, une terrible pensée me vint à l’esprit.  Pourquoi je ne me rappelai de rien ? Et si c’était moi le coupable, l’homme du musée ? Je me rassurai en me disant que j’étais sûrement très fatigué et que je confondais tous mais j’atteignais un tel niveau de peur que ma raison n’existait plus. Je passai ma main sur mon front en sueur et mon corps commençait à trembler.
Pris de panique, je pris mes valises et partis en courant en direction de la gare où je demandai un billet de train de dernière minute. Le train arriva et je montai  très rapidement. J’arrivais à peine à respirer.
Dès mon retour à Nice, je courrai dans mon appartement où je m’enfermai à clé. Je m’assoupissais sur mon lit.
 
Les années s’écoulèrent sans que j’eusse le courage de sortir dehors, sans que je puisse avoir une vie sociale et professionnelle. Seul cette histoire et cet homme hantaient mes pensées. Alors, je me demandais si le pire était d’être condamné en prison ou d’être emprisonné par ses tourments.         

 Fanny & Claire

Concours de Nouvelles Fantastiques - Louis Querbes - Jean

Jean un retraité veuf vivait dans une petite bourgade des Yvelines. La mort de sa femme l'avait plongé dans une tristesse monotone et faisait de lui une personne froide et renfermée.
Comme à son habitude il sortait son chien dans les champs alentours. Il faisait beau, la rosée était encore présente sur la verdure campagnarde. Après quelques minutes de marche, son chien Rocky partit à toute allure dans une plantation de maïs. Après plus d'une heure de recherche le vieillard déboucha devant une grange à la lisière d'un bois sinistre. Son chien était là planté devant la porte de la grange grognant d'un air méfiant. Le vieillard hésita mais trop curieux il y entra. C'était une grange abandonnée apparemment depuis plusieurs années. Un filet de lumière perçait la peine ombre, Jean distinguait alors la profondeur de l'édifice avec stupéfaction. Les quelques poutres restantes soutenaient à peine la structure du bâtiment. Soudain, une lueur rouge presque imperceptible lui apparut dans le fond de la grange. Celle-ci l'attira irrésistiblement vers elle. La grange qui lui paraissait sans fond jusqu'à maintenant c'était comme raccourcie. Pas à pas il avançait comme hypnotisé, plus il avançait plus il faisait sombre et plus la lumière était perçante. Une fois arrivé devant la source de cette lumière; il clignait, s’écarquillait les yeux tellement la lumière l'éblouissait. Ces yeux accommodés à cette lumière éblouissante il distinguait une petite sphère d'un rouge profond comparable à celui du sang. Il tenta de la prendre mais celle-ci échappa des mains tomba au sol et se brisa. La substance quelle contenait se répandait sur les bottes de foin voisines qui prirent feu instantanément. Soudain une silhouette apparut dans les flammes, Jean à ce moment fut comme habité, une voix résonnait dans sa tête disant que c'était le diable. Ce dernier lui proposa un défit. Soudain un mastodonte sortit des flammes, c’était un rhinocéroce de feu. Le diable lui dicta les règles : Tuer la bête d'une seule flèche dans l'oreille à l'aide d'un arc. S'il il le tuait, sa femme reviendrait dans le monde des vivants. S'il n'y arrivait pas
elle ne serait jamais en paix et haïrait dans les profondeurs des enfers.
Jean avec hésitation prit l'arc d'une main tremblotante. Le montre fonçait à toute allure sur Jean faisant trembler le sol de ses pas lourds.
Jean brandit son arc attendit le dernier moment et lâchât la corde qui propulsa l'ultime flèche qui le sauverait lui et sa femme. La flèche fendait l'air à une vitesse fulgurante et transperça l'oreille de la bête qui s'effondra aux pieds de Jean. Le diable et tout le décor sinistre
qu'il mis en scène disparurent dans une fumée. Il entendit les aboiements de son chien à l'extérieur et sortit de cet endroit plein de mauvais souvenir. Sa femme l'attendait accompagnée de Rocky. 

Naïm & Robin

Concours de Nouvelles fantastiques - Louis Querbes - Le stylo plume


En ce matin de printemps 1960, John Stewart homme très correct, bien vêtu et cultivé , sortit de chez lui pour se rafraichir et humer l'odeur de la végétation de Central Park. Central Park est un endroit couvert de parterre de fleurs et toutes autres sortes de verdure en plein cœur de New-York. Jonh Stewart aimait ce lieux bénit qu'était New-York, bénit pour les emplois, pour les commerces et pour l'inspiration. L'inspiration car celui-ci travail dans l'art , dans l'écriture pour être plus précis , de plus il connaissait un grand succès depuis plusieurs années grâce notamment à des thèmes axés sur son enfance et autre registre futuriste .On se moquait par exemple de son invention contenu dans son roman << la vie derrière la porte>> un '' téléphone'' sans fil , tenant dans une main et pesant moins de 200 grammes. Outre l'écriture John Stewart n'avait aucune passion , celui-ci affrontait la solitude en se remémorant les pensées de sa femme , et exécutait au quotidien des actions lui rappelant la défunte. Cependant il n'abordait jamais le sujet de sa femme à autre personne que lui même. Cette à cause de cette vie noire et sombre qu'était la sienne qu'il exécutait des thématiques aussi horrible et terrible et qu'il réservait des destins aussi funeste à ses personnages. Dans ses écrits Stewart donnait lieux à une fascination de la mort presque malsaine qui entrainait la population adorant ses romans dans presque peur de la folie de ses écrits et donc par extension lui-même .Du reste celui-ci connaissait l'ampleur de la peur des lecteurs et se savait malade, ce qui ne fit qu'aggraver son sentiment de solitude .Stewart cependant demeurait assez aisé et logeait dans un loft de 110 mètres carrés en plein cœur de Manhattan,il y avait installé son bureau (qui prônait la plus grande de pièce du luxurieux appartement style art/décoration) de sorte à avoir une splendide vue sur The big apple » à l'aide d'une grande baie vitrée .Autour de midi, il arrêta de finaliser ses brouillons qui sont pour lui comme des esquisses pour un peintre,Stewart avait ses doigts engourdis par le trop plein d'efforts .Il s'avachit sur son canapé et prit une cigarette .quelques temps après, il se remit à écrire puis, dans un profond soupir,la plume de son stylo cassa. A ce moment,un crie vint perturber la mégalopole,une magnifique plume Sheaffer de 1938 limitée à seulement 122 exemplaires, cassé de cette manière:
« Quel idiot ! » pensa t-il.
Il alla faire réparer son stylo chez un expert qu'il connaissait parfaitement puisque ce ne fut point la première fois qu'il le cassait.



Deux jours après,il récupéra sa plume de collection parfaitement recoller comme d'habitude . Selon les jours,les écrivains sont plus inspirés que d'autre,ce jour-ci Stewart écrivit comme jamais,jouait avec sa plume comme joue un enfant avec un ballon et s'amusait à imiter le visionnaire.
Il traita par exemple d'une chute de building en l'année 2001 (des tours jumelles allé savoir il eut l'idée d'inventé cela ) ou d'un immense crack boursier et le début d'une gigantesque crise financière .Cependant,les nuits étaient affreuses et Johnny (comme l'appelait sa femme) rêvait des épreuves que les hommes surmonteraient dans tous les détails glauques qu'il soit. Cependant, Stewart dormit mal à cause du tic-tac de la pendule qui ne le gênait pourtant pas d'habitude lui posa quelques problèmes qui ne faisait pas que l'émoustiller mais l'envahissait lui causant une grande migraine . Plus tard, la lueur blafarde de l'ampoule illumina la chambre. John ne put en résoudre que peu de chose mais pensa à un dysfonctionnement du courant éclectique assez courant en cette époque venteuse. Et les nuits se répétèrent jusqu'au jour ou lui vint en pleine nuit le besoin d'écrire. Cependant il ne trouva point sa Sheaffer, protestant encore à une hypothèse rationnel. Tantôt réapparaissait et redisparaissait et chaque fois revenait cette crainte. Stewart ne dormait plus , puis en pleine nuit un effleurement léger l'effleura, il eut le souffle coupé et vit une épaisse fumée grise lui montrant la direction du bureau, le stylo n'était pas la. Et ce cycle continua une semaine environ , la plume de collection ne réapparaissait toujours pas. Chaque fois qu'il sortait dehors , il était pris de fièvre et de haut le cœur qui s'en allais en rentrant dans son logement, il était happé par l'objet disparus. Celui-ci se mit à l'idée de rester suffisamment longtemps dehors pour se libérer du maléfice qui l'emprisonnait. Malheureusement pour lui il failli succomber de ses blessures , en particulier un oeudème très intéressant dans le fait ou New-York n'est pas en altitude. Il se réveilla à l'hôpital et ses efforts ne furent pas vain. A cause du choc le mal disparus et ne fut pas déranger de nouveau . Cependant on ne sait toujours pas si il eut rêvé ou pas. Son cas fut étudié par de grand psychologue et expert en neurologie , ce pauvre homme était tout à fait dépressif au plus au niveau et son choc dut certainement à un chauffard selon les médecins (car on l'avait retrouvé sur la chaussée étendu de haut en bas sur le sol n'arrangeait pas son témoignage.
40 ans plus tard, il relu son livre « Crash dans tous les sens » et regarda la fenêtre du haut de 50 étage dans son nouvel appartement. Et vit soudainement un avion fonçant tête baissé comme un taureau chargeant sur « The Twins Tower » et vis dans sa main gauche la fameuse plume Sheaffer. 

Boris & Guillaume 

Concours de Nouvelles Fantastiques - Louis Querbes - KIM

Kimberley AndrewMcKay. 16 Ans , Lycéenne , Le 8 Janvier 1982.

Je m'appelais Kimberley , Kim' pour les intimes , un jour , j'écoutais un cours sur les mythes de la ville de Icelye (Aujourd'hui Cambrige) , L'histoire de trois frères de sang , des vampires , un brun , un blond et un roux , qui erraient dans la forêt a la recherche de proies humaines , ou d'esclaves féminines. J'étais passionnée par cette histoire :
Les nuits sombres , dans la forêt de Icelye , les vampires sortaient de leur château souterrain ,
et cherchaient des proies , les jeunes hommes , ils les tuaient , les femmes...étaient des concubines... transformées en vampire avant , parfois , mais rarement violées a mort. Pourquoi a mort ? Les vampires ont une force physique plus développée que les humains , ils pouvaient leurs briser le bassin et engendrer une paralysie...
La fin des cours était venue et j'étais chez moi , je dormais paisiblement , puis quand un cauchemard des trois vampires me fis sursauter , je fus troublée. Je décidais de me lever ; il fallait que j'en sois sûre , savoir s'ils existaient...Je m'habilla en vitesse , et , saisissant mes habits , fonçait a la salle de bain , puis , plus tard , j'arrivais devant l'orée de ces bois sales et sombres. J'entrais avec courage , jusqu'à déboucher sur une clairière , je m'y plaça au centre et regardais autour de moi quand la brume apparut soudainement.
J'étais assez effrayer par cette brume d'automne ,
je me mis donc a reculer , et soudain , une branche craqua sous le poids de quelque chose...ou quelqu'un ? Je pâlit rapidement , ne prenant pas compte de ce qu'il y avait derrière moi. Je regardais en face , une silhouette sombre , indéfinie , surgit de sous la cime des arbres ,
Je tressaillis encore , reculant de plus belle , était-ce un....un...un vampire ?!
Regardant mes vêtements tachés , je me contentais de fuir dans les bois , courir , courir , et toujours courir , même si je tombais , je m'empressais de me relever. Une autre clairière apparut en face de moi , cette fois , je distinguais bien une personne , un jeune homme aux cheveux blond platiné , pâlot , blanc comme la lune , ou presque. Ces yeux étaient très facile a apercevoir , rouge sang , ses yeux étaient rouges sang ! Je me remis a courir , le jeune homme blond me dévisageait , Je sautais au dessus des racines , titubais presque dans l'eau des marais , cette fois c'était un second , ou peut-être un troisième vampire , il avait de long cheveux rouges au milieu du dos , les yeux étaient de la même couleur. Étant en face de moi , je laissais accidentellement s'échapper un cri du fond de mes entrailles.

Puis faisant demi tour , je retournais a la clairière Je regardais autour de moi , le troisième vampire , bruns , grand , également les yeux rouges , puis il s'approcha de moi je fis demi tour à nouveau et je vis l'autre , aux longs cheveux rouges et je me retournais encore c'était le troisième , cette fois , qui c'était dresser devant moi. Je me mis à courir et le vampire aux cheveux blonds me bloqua le passage.

<< Ce n'est pas très malin de s'aventurer dans les bois a une heure pareille , jeune fille. Fis celui-ci
  • Je doit avouer qu'elle sent particulièrement bon. Lança le roux
    - J'ai envie de goûter a son sang.>> Ajouta le troisième , brun.

Paralysée par la peur , une secousse me fit trembler de tout mes membres , je ne pouvais sortir un seul bruit de ma bouche. Les trois vampire s'approchaient simultanément de moi. Je me baissais , passant entre les jambes d'un des trois jeunes hommes . Je courais de toute mes forces sans me retourner, mais ces trois vampire couraient tellement vite qu'ils me rattrapèrent.

<< Pourquoi t'enfuis tu? Demanda le roux
    • Ou bien peut-être que tu as peur? Fis le brun
    • Pourtant tu connais parfaitement le châtiment pour être venue dans notre forêt ! >> Lança le blond.

Je restais sans rien faire , pétrifier d''horreur, tout a coup j’eus une bonne idée ; je sortis de ma poche de derrière mon portable pour appeler mon père.
<< -Mais que fais tu ? Dis tu le brun
      • J'appelle mon père .>>

Cela sonnait occupé , ah oui , c'est vrai , mon père dormais a deux heures du matin !
Je me fis attraper par les deux bras , et me fis enfoncée dans une sombre grotte , puis plus rien.
Etais-je morte ? Maudite ? … Plus personne ne me retrouva.

...To be continued ? 

Fatou &  Lucille

Concours de Nouvelles fantastiques - Louis Querbes - Le porte plume


Je m'appelle Chloé j'ai seize ans, je vis à Cleveland avec , aux États unis depuis 1 mois,et n'étant toujours pas habituée au décalage horaire je me levais en retard ,je ratais donc mon bus et fus forcée de marcher jusqu’au lycée. Un homme assez particulier,probablement saoul divaguait sur le trottoir, il laissa tomber de sa poche un stylo plume, je voulu le ramasser et lui redonner mais il avait disparu à l'instant ou je relevais la tête... étrange mais je continuais ma route sans y préter attention au bout d'une demi-heure J’arrivais à mon lycée et mon professeur me réprimanda sur mon énième retard, pour ma peine me dit-il:
«Tu devras rédiger une rédaction et rattraper les cours. »
Je partais en permanence les idées noires, je profitais de cette heure pour essayer le nouveau stylo que j’avais trouvé, mais quand je commençais à écrire, il se passa quelque chose de vraiment étrange: comme un grand vide dans ma tête, une sorte de mal être, j’avais complètement oublié ce que je devais faire... quand ce calvaire fut terminé Je rentrais chez moi, pensant être malade. Ma mère me conseilla d’aller me coucher. Le lendemain pour s’assurer que je ne sois pas en retard ma mère m’emmena au lycée et mon professeur me réclama mon travail ,d’un air interrogatif je lui répondis:
-Vous ne m’en avez pas donné.
-Pardon! vous vous moquez de moi en plus? Tu prendras trois heures de colle pour ne pas avoir fait ton travail»
A la fin des cours, je partis donc faire ma retenue et utilisa ce fameux stylo et la , la même chose se reproduisit en plus fort …je rentrai chez moi en pleure, épuisée avec beaucoup de peine,je me trompais de maison plusieurs fois, je parvins enfin à trouver la bonne demeure au bout de 20 minutes,je trouvais ma mère en train de faire la cuisine elle me dit:
«Tu devrais écrire une lettre à ta grand mère pour ses 70 ans»
J’entamais donc la lettre avec se curieux stylo mais comme les fois précédentes quelque chose d’anormal se produisit en empirant…je rouvris les yeux et découvris ma mère assise sur une chaise en pleure je tournais la tête a droite puis a gauche l’endroit ne m’était pas familier. Un homme vêtu d’une blouse blanche s’approcha de moi et me demanda comment j’allais et de se que je me souvenais je lui répondis
«Je ne me souvins absolument pas de se qui c’est passe ou même de ma journée …
-Ne vous inquiétez pas vous vous êtes juste évanouie peut être a la suite d’une dure journée,ou d'un travail acharné... vous avez simplement besoin d’un peu repos, 3 jours suffiront largement »
Je rentrais chez moi accompagnée de ma mère qui me serrait tellement quelle m’en étouffa. J’avais l’impression que quelque chose en moi avait changé,je me sentais différent... Après mes jours de repos ma mère m’emmena au lycée et mon professeur me réclama des explications.je lui fis comprendre que je m’étais évanouie mais il resta indifférent et me demanda de m’installer à ma place. Nous commencions le cours ,j'écrivais normalement comme tous les autres mais au bout de 2 minutes je commençais à faiblir,ma main tremblait,une grande chaleurs s'empara de moi,une migraine atroce me prit au tempe je ne pouvais plus écrire un seul mot sans que cela me fasse souffrir alors n'en pouvant plus, à bout de force je lâchais mon stylo et demanda à mon professeur de me faire sortir de la salle .Il m’interrogea sur mon état je lui expliquais en détail se qui m'arrivait mais je rajoutais que je n'avais aucune idée de se qui m'infligeais cette torture ...Il me proposa d’aller dehors me calmer un instant . Je m'assis sur un banc à l'extérieur et réfléchis a tout ce qui c’était passé , c’était vraiment étrange, je ne me souvenais quasiment de rien .Doucement je commençais à fermer mes yeux jusqu'à se que je ne vois que du noir…quand je les rouvris j’avais l’impression que tout c’était passer en un fragment de seconde mais en réalité j’étais allongée sur un lit blanc qui me semblait familier or ma mère me dit:
« Ma chérie ça fait maintenant trois mois que tu es dans le coma»
Ambre & Jessica